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RMC MOYEN-ORIENT EN GREVE

20 janvier 2005

LUNDI 22 JANVIER 2005 A 14H00

REUNION DU COMITE DE VEILLE
ET DE L'INTERSYNDICALE CFDT CGT CGC SNJ
SALLE DE REUNION DU 8EME ETAGE


Il y sera notamment question de la ligne éditoriale suivie depuis quelques temps, des relations entre RFI et RMC-MO, de l'application des accords de fin de grève toujours pas respectés, de l'intérêt des ateliers, et de la présence dans ceux-ci du Directeur de l'Antenne tant décrié pour ses incompétences !



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14 janvier 2005

Du concret et vite

Cinq semaines après la fin de la grève, l'accord conclu avec le Président du groupe RFI dont fait partie RMC/MO est loin d'être appliqué, notamment l'intégration d'une journaliste en CDI avant la fin 2004 et la désignation d'un conseiller auprès du Directeur général, de préférence de l'intérieur pour éviter de perdre du temps.

Si le PDG ne respecte pas les engagements formulés dans un texte sur lequel il a apposé sa signature, comment peut-il  gagner la confiance du personnel et opérer les changements nécessaires pour mettre fin au système  clientéliste et  clanique qui ronge cette radio de l'intérieur, motif principal du dernier mouvement social ?

L'accord de sortie de grève parle clairement de transition. Qui dit transition dit changement . Or, nous constatons que cette période ne sert qu'à renforcer l'emprise du système décrié.

L'assemblée générale réunie le 13 janvier 2005 met en garde la Direction contre toute tentative d'atermoiement visant à noyer le poisson.

Nous voulons , tout simplement, des actes concrets et rapides tenant compte du texte et de l'esprit de l'accord conclu.

INTERSYNDICALE CFDT-CGT-CGC-SNJ

ET COMITE DE VEILLE DE  RMC/MO


10 décembre 2004

Fin de grève à RMC-MO

L'Assemblée Générale a voté à l'unanimité la fin de la grève et la reprise du travail à partir du 11 décembre 00h00.
 
Les avancées obtenues dans le protocole de sortie de grève et les discussions que nous avons eues avec la Présidence,  nous ont permis de dénoncer un système pervers.

Nous avons obtenus :

  • L'implication de RFI dans l'organisation et la gestion de l'antenne de RMC-MO.
  • Le développement par le comité de stratégie d'une nouvelle grille et son application sous l'autorité du Directeur Général par intérim.
  • La création d'un poste de conseiller auprès du Directeur Général par intérim.
  • L'intégration pour la rédaction d'un CDD en CDI aujourd'hui et d'un certain nombre pour 2005.
  • La négociation des statuts et des rémunérations des animateurs en application de ce qui se fait à RFI, avant le 31.01.2005.
  • Le réexamen de l'organisation et de l'organigramme à l'issu de la période de transition.
  • L'ouverture des négociations pour la prime de 850 euros.
  • La Présidence s'est engagée à proposer à Samy Kleib un poste correspondant à ses compétences au sein du groupe RFI. Le comité de grève et l'Intersyndicale suivront de près les négociations entre la direction et M. Kleib.

L'Assemblée Générale rend hommage à notre collègue Ghassan Abdulkhalek, décédé le 24 octobre dernier et propose que le Grand Studio porte désormais son nom.
 
D'autre part, le comité de grève se transforme durant la période de transition en un comité de veille. Celui-ci sera le lien entre tous les anciens grévistes et leurs sympathisants pour veiller à la bonne application de l'accord signé avec la direction.
 
L'union fait la force, nous resterons unis pour le bien-être de RMC-MO.

            

Site du comité de grève RMC-Mo :
http://www.grevermcmo.canalblog.com

Courriel du comité de grève :
greve_rmc_mo@yahoo.fr

Le comité de grève et L'intersyndicale CFDT - CGT - SNJ - CGC

Paris, le 10 décembre 2004

10 décembre 2004

Accord de fin de greve à RMC-MO

Paris, le 10 décembre 2004

Dans la suite des préavis de grève déposés par les syndicats SNJ, CGT, CGC, et CFDT le 26 novembre 2004, un conflit concernant les personnels s'est déclaré à RMC-MO le 2 décembre 2004. Les organisations syndicales de RMC-MO et la Direction ont ouvert des négociations aboutissant aux décisions qui suivent.

Prenant acte des revendications exprimées par le personnel de RMC-MO et notamment les doléances sur la gestion de l'antenne, et dans le souci d'apporter des réponses aux attentes du personnel, la Présidence propose les mesures suivantes :

1. La période d'intérim de la Direction Générale ouvre une période de transition qui est souhaitée la plus brève possible dans la vie de la société. Cette période de transition est estimée à trois mois. Au cours de cette période de transition, l'organisation de la société est aménagée et précisée de la manière suivante :

a. Un comité stratégique décidera des orientations générales en matière de programmes, de définition de grille et de développement. Ce comité est composé de Antoine Schwarz, Président, de Philippe Beauvillard, Directeur Général, Jean-Claude Kuentz, Administrateur, Michel Guérin, Conseiller du Président, Pierre Ganz, Chef du service international de la rédaction.


b. Le Directeur Général par intérim aura auprès de lui un Conseiller en matière de coordination entre les services de l'antenne d'une part, et de liaison avec le comité stratégique d'autre part.


c. Il est en outre rappelé que le Directeur de l'Antenne, le rédacteur en Chef et les responsables des programmes, du service Internet et de la technique, sont placés sous l'autorité du Directeur Général par intérim.


d. Au terme de la période de transition, l'organisation et l'organigramme de la société seront réexaminées par le futur Directeur Général.

2. Pendant la période d'intérim, les mesures de nomination et de promotion seront gelées et reportées en 2005, les CPS de 2004 restant distinctes des CPS de 2005. Toutefois,  l'intégration en CDI d'un journaliste sera effectuée d'ici à la fin de l'année. Des intégrations supplémentaires auront lieu en 2005 en fonction des projets de développement de la société.
Les règles applicables en matière d'intégration seront celles en vigueur à RFI.

3. Le statut et le mode de rémunération des animateurs et des programmateurs feront l'objet d'un réexamen et d'une mise en harmonie avec les règles en vigueur à RFI avant le 30 janvier par le Directeur Général par intérim. A cette occasion, les conditions permettant à certains animateurs d'obtenir la carte de presse seront examinées.

4. M. Samy Kleib se verra proposer, au sein du groupe RFI, un poste correspondant à ses compétences.

5. Le Directeur Général veillera à ce que le principe de l'égalité de traitement entre les salariés sur la base des seuls critères professionnels soit strictement respectée.

6. Le Directeur Général par intérim ouvrira dès la semaine prochaine une négociation avec les délégués syndicaux sur les modalités d'extension à RMC-MO de la prime de 850€ attribuée aux personnels de RFI.

Fait à Paris le 10 décembre 2004

9 décembre 2004

Reconduction de la grève à RMC-MO

L'assemblée générale réunie le jeudi 9 décembre reconduit la grève jusqu'au vendredi 10.

 

Site du comité de grève RMC-Mo :
http://www.grevermcmo.canalblog.com

Courriel du comité de grève :
greve_rmc_mo@yahoo.fr

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8 décembre 2004

Un directeur discrédité, désavoué et rejeté peut-il encore diriger ?

Les études qui démontrent la chute d'audience, les procès devant les tribunaux pour licenciements abusifs, la grève qui continue depuis une semaine…. en est responsable le directeur d'antenne de RMC-MO.
S'il ne tire pas lui-même les conclusions, s'il est maintenu en poste par l'indécision du PDG ou par un appui politique quelconque ; c'est le naufrage annoncé de l'entreprise.
Dans un Etat de droit, dans un service public, il n'est pas permis de protéger l'échec et de sacrifier l'intérêt de l'entreprise sur l'autel d'obscures combines et relations personnelles.
Dans un Etat de droit, il n'est pas permis d'instaurer un système clanique venu d'autres contrées, d'autres époques.
Dans un Etat de droit, tout responsable, comme tout citoyen est, devant la loi, comptable de ses fautes.
M. le Président de la République, M. le Premier Ministre, Mmes et Ms les membres du gouvernement, Mmes et Ms les députés, vous êtes prévenus, vous ne pourrez pas dire : Je ne savais pas.

L'assemblée générale réunie le mercredi 8 décembre reconduit la grève jusqu'au jeudi 9.

          

Site du comité de grève RMC-Mo :
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Courriel du comité de grève :
greve_rmc_mo@yahoo.fr

Le comité de grève et L'intersyndicale CFDT - CGT - SNJ - CGC

Paris, le 8 décembre 2004

7 décembre 2004

Continuons notre combat pour l'antenne

Au sixième  jour de la grève,  le personnel de RMC-MO reste  déterminé et mobilisé pour faire valoir ses revendications. M. Antoine Schwarz, Président du groupe RFI et de RMC-MO, admet devant les délégués syndicaux et le comité de grève que le combat des salariés est mené pour l'intérêt de l'antenne. Bien qu'il reconnaisse la légitimité du mouvement, il ne propose toujours rien de concret pour trouver une issue à la crise sans précédent qui secoue la radio.
Aussi l'Assemblée générale, réunie le mardi 7 décembre reconduit-elle la grève jusqu'au mercredi 8.

Le personnel prie le PDG de ne plus tergiverser et de clarifier définitivement sa position face aux revendications des salariés.

 

A.G. du mardi 07/12/04 à 13h dans les locaux de la station au 8ème étage de la Maison de la radio, porte F.

Site du comité de grève RMC-Mo :
http://www.grevermcmo.canalblog.com
Courriel du comité de grève :
greve_rmc_mo@yahoo.fr

Le comité de grève et L'intersyndicale CFDT - CGT - SNJ - CGC
Paris, le 7 décembre 2004

6 décembre 2004

RMC-MO, Constat d’un fiasco et aveu d’impuissance

Au cinquième jour de la grève, la détermination  et la mobilisation des salariés grévistes restent intactes  tant que M. Antoine Schwarz,  Président du groupe RFI et de RMC-MO, continue de faire la sourde oreille à leurs revendications.

Il est vraiment consternant  de voir un Président dénoncer l'immobilisme, la mauvaise gestion et le clientélisme du Directeur d'antenne et de ne rien faire pour en tirer les conclusions et prendre les décisions qui s'imposent.

En votant à l'unanimité la reconduction de la grève, l'assemblée générale envisage d'autres moyens d'action.

Prochaine AG : mardi 7 décembre à 13h

         

A.G. du lundi 06/12/2004 à 13h dans les locaux de RMC-MO

Le comité de grève et l'intersyndicale CFDT - CGT - SNJ - CGC
Paris, le 6 décembre 2004

6 décembre 2004

RMC Moyen-Orient, LETTRE OUVERTE AUX TUTELLES

RMC-MO, seul média arabophone français et relais historique entre la France et le Monde arabe, n'est plus en état d'assumer sa mission.  L'image de RMC-MO n'a cessé de se dégrader depuis 1996, date à laquelle a été parachuté M. Béchara El-Bonn à la  direction d'antenne.

Aujourd'hui, l'antenne de RMC-MO est paralysée par une politique où l'incompétence et l'arbitraire ont été  érigés en règle.

« Sûr de son droit, sûr de ses appuis politiques », M. Béchara El-Bonn a déjà « usé » 3 Rédacteurs en Chef, 7 Rédacteurs en chef adjoints et 3 responsables de programme, sans compter la bonne vingtaine de licenciements «orientés » de journalistes, d'animateurs et de personnels administratifs afin de consolider et d'asseoir son pouvoir.

Le dernier Rédacteur en Chef Sami Kleib, nommé par le PDG de RFI et Président de RMC-MO et considéré par ce dernier comme étant « l'homme de la situation », vient d'être limogé et remplacé en catimini par un homme sorti tout droit de la poche d' El-Bonn, seulement six semaines après sa nomination, alors que M. Kleib a réussi en un laps de temps, aussi court, à fédérer autour d'un projet porteur, l'ensemble du personnel.

Depuis 1996, le clientélisme, le favoritisme, la censure, les émissions aseptisées, les rubriques bidons, les correspondants bridés et les interviews  de complaisance sont le lot quotidien des salariés humiliés, harcelés, brimés et déprimés par les méthodes utilisées par Béchara El-Bonn.

Depuis l'arrivée de M. El-Bonn, la station n'a jamais connu autant de licenciements et les indemnités qui vont avec : plusieurs centaines de milliers d'euros. Comment peut-on gérer une radio avec la logique de  « on a un budget pour les licenciements mais pas de budget pour la production ».

Cette mauvaise gestion contribue au gaspillage de l'argent public et renforce le déséquilibre des comptes de RMC-MO. Par ailleurs, la subvention exceptionnelle récemment accordée par le M.A.E. pour la relance de la radio risquerait d'être dilapidée si la structure actuelle était maintenue.

La crise de crédibilité qui affecte la radio n'est plus à démontrer. En témoignent, entre autres, les dérives éditoriales récurrentes. Cela s'est manifesté, par exemple, lors de la couverture de la guerre en Irak, où les auditeurs ont eu le sentiment que RMC-MO n'était plus une radio française à force de privilégier la vision anglo-américaine au détriment de la position de la France.

Tout cela ne pouvait que contribuer à l'effondrement de l'audience et faire de RMC-MO une radio agonisante.

Aussi, la grève massivement suivie par le personnel de RMC-MO, depuis le 2 décembre est-elle « un vote de défiance » à l'égard du même directeur de l'antenne et l'expression d'un malaise profond et d'une crise sans précédent dans l'histoire de la radio. Elle n'est nullement une querelle de personnes.

Les salariés de RMC-MO estiment aujourd'hui que la radio est en danger. Ils invitent les autorités de tutelle à assumer pleinement leur responsabilité pour assainir une situation devenue intenable et permettre de nouveau à RMC-MO d'assurer, une fois pour toute, sa mission face à une concurrence de plus en plus féroce.

Le temps presse. Agir devient une urgence. Il y va de la survie de RMC-MO.

 

Le comité de grève et l'intersyndicale CFDT - CGT - SNJ - CGC
Paris, le 6 décembre 2004

5 décembre 2004

Mise au point

La Rédaction de  RMC-MO compte nominativement une quarantaine de personnes, exactement trente neuf personnes après le décès de feu Ghassan   Abdelkhalek.   On  trouve parmi eux : 

 

Un Rédacteur en Chef

Trois Rédacteurs en Chef adjoints

Le Rédacteur en Chef nommé puis remercié et qui n'exerce nulle part  pour le moment.

Quatre Secrétaire de Rédaction.

 

Cinq pigistes employés selon les besoins à la Rédaction et au Secrétariat de Rédaction dont un indisponible pour le moment en attendant le renouvellement de ses papiers et un deuxième disponible uniquement les Week-ends.

 

Le nombre des  journalistes  travaillant effectivement  à la Rédaction  est donc  vint cinq (25) journalistes  parmi lesquels  deux  absents pour congé de maladie et un troisième en mission à l'étranger  avant  le début de la grève. Un secrétaire   de Rédaction est aussi absent pour congé de maladie.

 

Depuis le commencement de la grève    treize journalistes la suivent  régulièrement. Les deux journalistes  en congé de maladie  et le journaliste en mission  ont assuré  leurs collègues grévistes  de leur soutien  total. Les trois Rédacteurs en Chef adjoints  présents à la Radio pendant leurs vacations ont voté la grève à chaque assemblée générale du personnel. Une journaliste a fait la grève le premier puis a travaillé le lendemain avant de partir en Week End puis en congé.

 

Au service des programmes , et parmi six titulaires une seule  est non gréviste. Une deuxième personne est en congé de maladie. Les quatre autres personnes sont en grève.

Trois personnes  parmi les pigistes travaillant aux programmes sont aussi grévistes. Une quatrième pigiste a expliqué qu'elle n'est  pas gréviste parce que l'obtention de ses papiers est fonction de son CDD. Au total , sept personnes sur douze sont en grève au service des programmes. Et un huitième en congé de maladie dont on ne  connaît  exactement pas la position.

 

Au service technique, cinq techniciens sur  huit  sont en grève.

 

Parmi les trois employés responsables d'Internet on constate , en l'absence du responsable  de ce service pour stage, qu'une personne est gréviste et que l'autre ne l'est pas.

 

Au suivi musical une employée est gréviste , la seconde non gréviste.  

   

Pour résumer : Les non grévistes sont le Rédacteur en Chef, le responsable des programmes. Les deux personnes travaillant au service du Personnel. Une secrétaire sans affectation précise. Une employée au service musical, une autre au service internet. Trois techniciens. Une titulaire et trois pigistes au service des programmes. Neuf journalistes et deux secrétaires de Rédaction. Donc moins qu'une trentaine de personnes. Ce qui enlève toute crédibilité  aux affirmations de la Direction quand elle prétend que seule une vingtaine de personnes sur soixante dix  suit le mouvement de grève.

 

La Direction assure, par ailleurs, que les émissions se déroulent  normalement . Cela aussi est faux.

 

Pour la journée du jeudi  2 décembre 2004 date du début du mouvement les journaux de 04h00 – 05h00- 06h00 et 07h00 et la revue de presse ont été assurés par les trois journalistes et les deux techniciens  en service pendant cette tranche et non grévistes mais sans aucun son  car le secrétaire de rédaction des cette tranche était en grève.

Mais l'antenne était complètement  paralysée  et remplacée par le fil musical de 09h00 jusqu'à 21h20 heure de la fermeture de l'antenne. Le journaliste présentateur des flashs de 09h00 à 16h00, celui qui présente le journal de 13h00 et les participants étaient grévistes. Ainsi que les présentateurs des programmes et  techniciens travaillant la journée.

 

Pour la journée du vendredi  3 décembre 2004 les journaux du petit matin et la revue de presse ont été assurés mais sans aucun son. Les journalistes et les techniciens  assurant cette tranche n'étaient pas grévistes mais le secrétaire de rédaction l'était.

Les flashs de 0900 – 10h00  et 11h00 ont été assurés mais pas  ceux  de 12h00 – 14h00 – 15h00 et 16h00 .  Aucun autre journal ni programme  n'a été assuré de toute la journée, les journalistes, les animateurs et les techniciens en service pendant cette tranche  étaient eux en grève. 

    

Pour la journée du samedi  4 décembre,  les   journaux  du petit matin et la revue de presse ont été faits mais sans aucun son  parce que  le journaliste assurant le secrétariat de rédaction  et  celui affecté   au soutien desk  étaient grévistes.

Pour le reste de la journée,  seuls les flashs ont été  assurés par le recours à un pigiste. Aucun autre programme ni journal n'a pu être diffusé  jusqu'à la fermeture de l'antenne  à 21h20.

 

Idem pour la journée du dimanche 5 décembre 2004 où seuls les journaux du petit matin et la revue de presse ont été assurés dans  un monologue sans âme.

 

Le Président Directeur Général  du groupe RFI, président de RMC-MO, M.Antoine Schwarz,    s'est interrogé devant les délégués syndicaux   pourquoi  cette crise dont soufre  RMC-MO n' a éclaté que maintenant ?

 

La réponse est simple.

Tout d'abord, comme M. le Président l'a reconnu devant les délégués syndicaux  en déclarant «  je comprends que cette Radio a été dirigée  par la terreur », le personnel de RMC-MO  a été très patient, ou peut être trop docile, en espérant par son dévouement  redynamiser la Radio et par la même  attirer la bonne grâce de ses chefs. A  maintes reprises, quand les événements  l'exigeaient  ( catastrophe du 11 septembre 2001, événements dans les territoires palestiniens, guerre en Irak, élections présidentielles américaines, maladie et mort du Président palestinien Yasser Arafat….) tout le personnel de la Radio s'est donné sans compter pour prouver son professionnalisme, sa disponibilité et son attachement à son outil de travail. En croyant bien sûr aux promesses  du P.D.G  pour  le sauvetage de la Radio.

 

En même temps, le personnel de RMC-MO n'a pas manqué  d'attirer  l'attention des responsables de la Radio et de la tutelle sur les problèmes latents  de la maison comme le montrent plusieurs  tracts syndicaux internes ou quelques articles parus dans la presse et notamment l'article publié par le journal « Le Monde » du 14 avril 2003.

 

Si la crise dont souffre RMC-MO éclate enfin en plein jour ce n'est sûrement  pas  par négligence ou insouciance de la part du personnel. Et devant l'urgence de la situation, le Président – Directeur – Général répond en promettant de faire le diagnostic de ce dont souffre RMC-MO en nommant un « comité stratégique », en promettant d'utiliser une partie de la subvention exceptionnelle  avancée par le Ministère  des Affaires Étrangères  pour faire une étude sur la situation de la Radio et comment  en sortir et enfin en annonçant   son intention de faire appel à un ancien responsable de RMC-MO pour faire un audit.

 

Le personnel  de RMC-MO  attire l'attention des responsables de la Radio et de la tutelle sur une question très grave  : beaucoup d'argent  public  a été dilapidé par  l'actuelle direction de RMC-MO. A titre d'exemple : une rédactrice en chef adjointe a été poussée à la porte de sortie en touchant  une somme d'argent conséquente, une deuxième est partie avec  un montant d'argent non négligeable …Un troisième Rédacteur en chef adjoint, remercié lui aussi,  a gagné son procès en touchant un grand pactole.  On a  payé  beaucoup d'argent à un cabinet  de recrutement pour  trouver  un Rédacteur en Chef  de renommée pour RMC-MO. Rédacteur en chef remercié au bout d'une année  et dont le procès  contre la Radio est fixé pour le mois d'avril prochain .. Sans oublier  la mise à la porte de trois autres Rédacteurs en chef  adjoints anciens de RMC-MO avant  son rachat par RFI.

 

Faut-il continuer à dilapider  l'argent public, dont la Radio a cruellement besoin pour son développement, parce que le Directeur d'Antenne n'admet   pas des collaborateurs qu'il n'a pas choisi ou qui lui feraient de l'ombre ?

 

De tout ce qui a précédé , peut-on déduire que ce responsable reste vraiment  l'homme capable de veiller aux intérêts de cette Radio ?  Ou y  a-t-il une autre  raison qui justifie  cette protection que la raison ne justifie nullement ? 

         

Le Comité de grève et  l'intersyndicale CGT – CGC – CFDT – SNJ

Lundi 6 décembre 2004

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